Indice Linéaire des Volumes non comptés (ILVNC)
| Type d'objectif | Type d'indicateur |
|---|---|
| Soutenabilité | Indicateur d’action |
Description
L'indice linéaire des volumes non comptés (ILVNC) évalue, en les rapportant à la longueur des canalisations (hors branchements), les pertes par fuites sur le réseau de distribution. Il est mesuré en m3/km/j. Le linéaire de réseau est celui qui est établi au 31 décembre de l’année N. Les volumes pris en compte sont ceux qui sont déterminés au titre de l’année N. En réusmé, il correspond à un ratio des pertes en eau par km de canalisation. Il est référencé comme indicateur P105.3 par Eau France: https://www.services.eaufrance.fr/indicateurs/P105.3
Justification
La connaissance et la réduction des pertes sur les réseaux est une action primordiale pour répondre aux différents besoins d’eau tout en limitant les prélèvements sur la ressource en eau. Il s’agit d’une mesure d’efficacité ressources de base, qui ne pourra dispenser de mesures de sobriété. NB : cet indicateur ne différencie par les volumes d'eau perdue et les volumes consommés mais non comptés. Une diminution de la valeur de cet indicateur signifie une meilleure connaissance des volumes consommés sur le réseau, mais il ne permet pas de déterminer un niveau de fuites car il y a toujours des volumes consommés non comptés.
Bornage
La valeur moyenne nationale est de 2,4 m³/km/j en 2024. Le bornage est défini à parti de cette moyenne. La valeur-cible absolue est de 0 m³/km/j. La valeur-seuil basse est évaluée en termes relatifs, soit 2x l'écart entre la valeur-cible et la moyenne, c'est à dire 4,8 m³/km/j.
NB : Selon la typologie de réseau d'adduction d'eau potable (urbain ou rural), ce ratio de volume d'eau perdu par kilomètre peut énormément varier. En effet, un réseau urbain avec un faible linéaire risque de perdre de nombreux mètres cubes par km, en comparaison d'un réseau rural étendu et avec de faibles volumes transportés. C'est pourquoi une abaque permet d'identifier des valeurs-seuil différentes selon le type de réseau, mais La version actuelle du Diag360 ne permettant pas de différencer les valeurs-seuil selon le type de territoire. Ainsi, pour un territoire avec une faible densité d'abonnés par kilomètre (<30 abonnés), le seuil inférieur devrait être de 4 m³/km/j, tandis que pour un territoire avec une forte densité d'abonnés par kilomètre (>60 abonnés), le seuil inférieur devrait être de 12 m³/km/j. Le seuil inférieur retenu ici est proche de 4 m³/km/j, à partir du constat que la densité moyenne d'abonnés au réseau d'eau est en France de 30 abonnés.
Source : https://hal.inrae.fr/hal-02592868v1/document
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